Les femmes tournent le dos à la pilule moderne

Les conséquences de l'alerte sanitaire sur la pilule moderne

Les ventes des pilules troisième et quatrième génération on largement baissé de 37%, en tous cas c'est ce qu'on a enregistré au mois de mars de cette année, si l'on se tient aux chiffres de l'année dernière. Les femmes sont alors de plus en plus nombreuses à adopter d'autres moyens contraceptifs et celui le plus prisé est actuellement le dispositif intra-utérin "stérilet".
Ce dernier présente beaucoup d'avantages :

• Il peut être proposé à tous les âges, y compris les femmes n'ayant pas encore eu d'enfants.
• Sa durée d'action est comprise entre quatre et dix ans.
• Il peut être enlevé à tout moment, quand la femme décide d'avoir un enfant.
• Contrairement aux contraceptions orales, il n'augmente pas le risque de développer une thrombose.

Les femmes continueront-elles d'adopter le stérilet ?

Si l'on tient aux faits, il est difficile voire impossible de prédire que les femmes continueront d'adopter le stérilet. Comment se comporteront-elles dans quelques mois ? L'on ne sait pas. Car d'après le Dr Birgitte Letombe, gynécologue à Lille, le stérilet a aussi ses quelques inconvénients :

• Sa pose est associée à un risque exceptionnel d'expulsion et de perforation.
• Il a un impact sur les cycles, en rendant par exemples les règles plus douloureuses et/ou plus abondantes.
• Il n'est pas recommandé aux femmes n'ayant pas de partenaire fixe sinon il peut être la cause d'une infection.

De fait, l'on ne sait donc pas si les femmes vont tolérer le stérilet. Il se peut alors que, dans quelques mois, il y ait un retournement de balancier... En tous cas, malgré l'alerte, les femmes n'ont aucunement cédé à la panique car la baisse enregistrée est modérée.

Un libre choix et informé

Tel est notamment l'objectif du ministère de la Santé quant il a lancé la campagne de communication sur les douze moyens de contraception mis à la disposition des femmes. "Les femmes pourront alors choisir la méthode la mieux adaptée à leur situation, en toute connaissance de cause, car en matière de contraception, il n'existe pas de norme", a exprimé Marisol Touraine, ministre de la Santé. La Haute Autorité de Santé (HAS) a également donné son avis, en identifiant les freins sur le libre choix des moyens contraceptifs. Les professionnels de santé ainsi que les patientes ne détiennent pas suffisamment d'informations objectives, et cela sans parler des nombreuses idées reçues.

Les différents types de moyens contraceptifs

On peut en compter plusieurs, à savoir :

• Les contraceptifs hormonaux, notamment la pilule contraceptive, l'implant, le patch, l'anneau vaginal et la piqûre contraceptive.
• Les dispositifs intra-utérins que sont le stérilet au cuivre ou hormonal.
• Les méthodes barrières, à commencer par le préservatif masculin, le préservatif féminin, le diaphragme et les spermicides.
• Il y a également ce qu'on appelle la contraception naturelle, à l'exemple du calendrier menstruel et de la méthode des températures. Non seulement elle n'est pas toujours efficace mais elle implique également de renoncer certains jours aux relations sexuelles.
• Ensuite il y a ce qu'on appelle la contraception d'urgence, connue communément sous le nom de "pilule du lendemain", à prendre au maximum 72 heures après le rapport sexuel non protégé par une contraception.
• Le retrait ou coït interrompu ne fait pas partie des méthodes naturelles de contraception car il ne protège pas d'une grossesse, et encore moins des infections sexuellement transmissibles, ou du Sida.

Contraception et remboursements

Si la contraception est ouverte à tous, elle n'est pas toujours remboursée par la Sécurité sociale.
Pour un même type de contraception, les prix peuvent en effet varier selon le laboratoire qui a produit le contraceptif. C'est notamment le cas des pilules contraceptives, des anneaux, ainsi que des spermicides. Les prix diffèrent également selon les durées d'utilisation. Un test d'ovulation, un préservatif féminin ou masculin ont une utilisation unique, contrairement au stérilet ou un implant contraceptif qui peut se garder plusieurs années.
Les produits remboursés par la Sécurité sociale le sont uniquement s'ils ont été prescrits par un médecin, mais il faut savoir que le remboursement par la Sécurité sociale n'est pas systématique. Cependant, certains contraceptifs, notamment les patchs et les pilules sans œstrogènes, existent sous forme de compléments pour femmes ménopausées. Si votre gynécologue vous prescrit ces produits comme contraceptifs, ils vont seront remboursés.
Voilà pourquoi il est conseillé de souscrire une complémentaire santé dont la fonction est de compléter les remboursements santé de la Sécurité sociale. Cela est valable non seulement pour les contraceptifs mais également pour tous les autres soins et actes médicaux. Afin de mieux se prémunir des risques liés à la santé, en cas notamment de maladie ou d'accident, ou tout simplément pour alléger les dépenses de santé, il faut prendre une garantie supplémentaire.
Pour mettre la main sur une bonne complémentaire santé, il faut cependant suivre une méthode bien définie, notamment la détermination préalable de ses réels besoins de santé et l'estimation, dans la foulée, de son budget. Il faut aussi prendre en compte d'autres éléments, à commencer par son âge, sa situation personnelle, son régime obligatoire, ou encore la date de pris d'effet du contrat. Il faut ensuite recourir aux outils proposés en ligne, dont le rôle est d'aider les internautes à trouver la complémentaire santé idéale. C'est le cas notamment du devis et du comparatif santé, dont l'utilisation est entièrement gratuite.