La très grande majorité des ulcères sont en rapport avec des anomalies vasculaires artérielles, veineuses ou mixtes. Les pertes de substances néoplasiques sont extrêmement rares. On retrouve habituellement dans la genèse de la nécrose un facteur hémodynamique et un facteur déclenchant. L’examen clinique a pour but de faire le bilan des lésions tégumentaires et de préciser l’étiologie de l’ulcère.
Par exemple, l’ulcère veineux pur est de siège malléolaire interne ou externe, de taille parfois importante, d’aspect et de coloration variables selon son ancienneté et les divers topiques appliquées. Il est accompagné des signes habituels d’insuffisance veineuse : douleur d’intensité modérée, œdème, dermite ocre, dilatation variqueuse, insuffisance des troncs saphéniens.
A l’opposé, l’ulcère ischémique de l’athérosclérose est souvent distal, siégeant au niveau de zones de traumatismes. Il est douloureux, creusant, à fond pâle et saignant peu. Ses bords sont épais et irréguliers. Il est nécessaire de rechercher une extension locale en décollant la croûte et une collection purulente en pressant les bords de la lésion. Les malades avouent souvent avoir des douleurs de décubitus, lorsqu’on les interroge. Dès lors, l’origine artérielle est confirmée par la palpation des pouls, par l’auscultation des trajets artériels et surtout par un examen Dopler demandé au moindre doute.
Enfin, l’ulcère de jambe est une affection très fréquente et surtout chronique et trainante. Sont traitement est souvent décevant aussi bien pour le patient que pour le médecin. La seule thérapeutique qui soit efficace est celle de l’étiologie, qu’il faudra par conséquent rechercher systématiquement.
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