jeudi 10 février 2011

Santé - Hôpital

Les dernières nouvelles du Docteur Souris

Docteur Souris est une Association créée en 2003, visant à améliorer les conditions d’hospitalisation et à rompre l’isolement des enfants et adolescents malades, de par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. En effet, plus de 96% des jeunes de 11 à 17 ans disposent d’un ordinateur à domicile, et plus de 94% d’entre eux sont connectés à internet. Et lors d’une hospitalisation, ils restent alors coupés du monde. C’est notamment pourquoi l’Association Docteur Souris a été créée.

27% des établissements dotés d'un service pédiatrique proposent l'accès à internet

En rappel, le Ministère de la Santé a organisé un colloque « Internet et l’enfant à l’hôpital » en 2001, dans le cadre de la Fête de l’Internet. Un groupe de travail a ensuite été mis en place pour rédiger un ensemble de propositions, notamment dans le but de généraliser l’usage des nouvelles technologies par les jeunes patients. 10 ans plus tard, seulement 27% des établissements dotés d’un service pédiatrique permettraient à leurs jeunes patients un accès à internet, selon une étude menée par le Docteur Souris sur 248 établissements en France, disposant d’un service pédiatrique de plus de 10 lits.

Un moyen de se focaliser sur autre chose que la maladie et la douleur

Aussi, le Docteur Souris insiste encore une fois, dans le livre blanc de l’Association, l’importance de l’accès à internet pour les jeunes patients. D’après le psychologue clinicien pour enfants et adolescents, Michael Stora, « il est important, sinon nécessaire, de donner au jeune malade la possibilité de s’impliquer dans son hospitalisation, de structurer le temps qui s’écoule à l’infini dans sa chambre, et de lui offrir des occasions d’éprouver des sensations de plaisir dans un moment subi. L’ordinateur et internet permettent au jeune malade de s’évader mentalement, et de se focaliser sur autre chose que la maladie et la douleur ». L’objectif actuel du Docteur Souris : généraliser d’ici 2016 l’accès à internet pour seulement le prix d’un café par jour par journée d’hospitalisation, soit entre 1 et 2 euros.

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